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Can't bite the devil on my tongue – Lilith
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Mal Miller
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Can't bite the devil on my tongue – Lilith

Black Dog


De manière générale, quand je me rends à une soirée du Black Dog, c’est pour y bosser : maintenant que l’endroit a une certaine notoriété en ville, les collaborateurs potentiels viennent à moi, et ça me permet de poursuivre la construction de mon réseau directement à la maison, on peut dire. Entre mes miradors qui suivent les caméras, la sécurité encadrée selon l’occasion soit par Lino ou Angelos soit par le responsable employé par le club, la liste à laquelle doivent être inscrits chaque créature qui passe la porte, si quelqu’un que je veux voir se pointe, je ne peux pas le louper. Il y en a une autre de liste, triée sur le volet, qui comprend les noms susceptibles de m’intéresser, et lorsqu’une de ces personnes entre dans le Black Dog, j’en suis informée. Et je sais déterminer lorsqu’on vient pour faire la fête, ou pour négocier – mais même dans le premier cas, rien n’est à jeter pour solidifier des liens avec des futurs partenaires en affaire. Du coup, en ce qui me concerne, la plupart du temps que je passe ici n’est pas destiné à la détente.

Néanmoins, il y a des exceptions. Parce que si les créatures d’Eagle Lake viennent ici pour poser leur cerveau et passer une soirée agréable en oubliant les contraintes de l'extérieur, c’est parfois ce dont j’ai envie aussi. Et c’est le cas de ce soir : j’ai juste envie de me languir sur le canapé du carré VIP en charmante compagnie, d’écouter la musique et de laisser les heures défiler en observant mon monde, ma création. Certes, de l’extérieur, ça ressemble grandement aux soirées auxquelles je ne compte pas me détendre, dont je profite pour réfléchir, observer et viser avant de me rapprocher de ceux qui m’intéressent. C’est que je donne bien le change, et qu’au fond, je suis toujours prête pour switcher de l’un à l’autre.

Je viens d’arriver et de prendre mon habituelle place dans le canapé avec un coca récupéré au bar. La musique résonne au volume assourdissant que j’étais venue chercher, les lumières frappent les murs au rythme du DJ set qui fait danser une masse mouvante. Peu importe que mes plans soient au taff ou à la détente, je parcours systématiquement la liste des personnes présentes en arrivant. Je mets un moment à prendre mon portable pour ouvrir le serveur sur lequel elle se trouve, mise à jour en temps réel, distraite par la silhouette bien faite dans la foule d’un mec qui lorgne par ici, et représente une vraie bonne option de compagnie pour ce soir, du moins pour commencer. Je pousse un soupir et bois une gorgée de soda ; allez, deux minutes de concentration. Je prends mon portable sous les yeux, et me force à parcourir les noms. Certains sont propulsés en haut grâce à leur appartenance à la fine sélection, je leur accorderai à l’occasion des signes de tête, voir un peu de mon temps, mais aucun ce soir n’est assez important pour mériter plus. Certains autres sont estampillés d’un signe indiquant les habitués, ceux qui sont venus assez souvent pour avoir une base de données qui apparaîtrait si je cliquais sur leur nom. Ces informations, on les rassemble automatiquement, sans regard à l’importance ou au statut, juste au cas où : ça peut toujours servir. Mais je ne m’arrête sur personne : mon regard parcourt rapidement chaque ligne et je suis déjà en train de me confirmer intérieurement que ce soir-là, ce sera pour un bon moment. Mais mes yeux agrippent rapidement un nom bien moins neutre, qui me fait aussitôt me redresser : Alastor.

Je me sens blanchir. La dernière fois que j’ai revu l’archi-démon remonte à des mois, il passe l’air de rien vérifier que, je sais pas, je fous bien le bordel comme promis. Et je fais toujours en sorte de lui donner envie de s’abstenir, ce qui est systématiquement pénible, et subtil. Ce mec me tient par les couilles, on le sait tous les deux, et je déteste ça. Ça oblitère tous les arguments pourtant pas faux qu’il m’avance innocemment dès qu’il en a l’occasion : que si je suis là c’est grâce à lui, que je lui ai offert une opportunité, qu’il croit en moi et que ça n’est pas une faveur qu’il faut gâcher en ne montrant aucun respect. Il fait le gentil et ça me crispe effroyablement, parce que je sais qu’il cache derrière un petit jeu dont lui seul à le secret et qu’il révélera uniquement quand ça lui profitera. Alors non, je veux pas de lui chez moi. Et aux dernières nouvelles, il avait consenti à cette exception. Je savais bien que j’aurais pas dû le croire.

Tout ça me traverse l’esprit en un instant de fureur, mais ça ne va pas plus loin, parce que je vois le nom qui se trouve avant : Lilith. Lilith ? C’est qui ça ?

Je me rends compte qu’en parallèle de l'ascenseur émotionnel, je suis soulagée, et ça me rend furieuse, comme si envisager la présence du démon responsable de ma présence dans le coin m’avait mis un coup de pression. N’importe quoi. Je repère le responsable de la sécurité pour la soirée qui n’est pas loin, la surélévation du carré VIP représentant un point stratégique pour observer la salle, et lui fais signe d’approcher. Il obtempère rapidement.

–C’est qui ça ? je demande en désignant le nom son mon écran.

Conscient qu’il est censé pouvoir me répondre au plus vite, il répète le nom à son oreillette, transmettant la question au canal central. Parmi la nana derrière les caméras, le vigile, ou les employés de la sécurité, quelqu’un lui donne une réponse, probablement un lieu et une description, parce qu’il lève les yeux vers la piste de danse et pointe le doigt en avant. Je le suis du regard. ”La rousse”, il dit. Quelques clignotements de lumière plus tard, je peux repérer la chevelure décrite, celle d’une nana qui danse. C’est elle Lilith Alastor ? Je prends quelques secondes pour l’observer. Déjà, ça ne m’a pas l’air d’être le démon déguisé, il aurait quand même fait vachement fort. Et à cette distance impossible que je puisse déterminer un quelconque air de famille. Mais je suis à peu près certaine de repérer qu’il s’agit d’une démone, à tous ces petits détails indescriptibles et que je me suis mise à voir avec les décennies et me permettent de distinguer les natures. Une démone qui s’appelle Alastor : les chances qu’elle n’ait rien à voir avec mon… sponsor ? Sont minces. Je soupire.

–Mettez-la moi dehors, je fais en me laissant retomber contre le dossier de mon canapé.

Je suis venue passer une bonne soirée, et j’ai pas l’intention que le doute d’une présence liée plus ou moins à Alastor m’en empêche. Après tout c’est chez moi ici, je fais ce que je veux. En posant mon portable sur la table, je m’apprête à regarder les vigiles s’approcher de la nana pour la mener dehors, bien décidée à me laisser aller à la détente une fois que ça serait fait.
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Re: Can't bite the devil on my tongue – Lilith
Il y avait des soirées où j’avais besoin de me détendre, si bien qu’aller au Black Dog, c’était une bonne idée. Profiter d’un moment de libre. Je m’enregistrai pour rentrer avant de m’installer à une table pour profiter de la musique avec un délicieux cocktail. Aucune envie de prendre de la drogue ou quoi. C’était bon pour les humains et les autres races. Pas pour moi. Je soupirais d’aise en fermant légèrement les yeux, mon esprit se laissant dériver dans des affres lointaines. Où ? Aucune idée réellement. J’avais juste besoin de libérer un peu mon esprit quelques instants. J’inclinai légèrement la tête sur le côté avant de soupirer longuement une nouvelle fois. Par Satan. Ah ! Il était l’heure de danser ! Cela me ferait grandement du bien. Je bondis sur la piste pour me défouler et me mettre à danser vivement.

Je sentis une main se refermer sur mon bras. Je rouvris aussitôt les yeux pour regarder l’homme qui m’avait attrapé. Je fronçais les sourcils avant de me dégager brusquement. Il dut gueuler pour se faire entendre. Me faire sortir ?! Je me dégageai, une grande envie de planter ma pique à cheveux dans la gorge de cet homme. C’était quoi cette histoire ?! Je me dégageai avant de poser ma main sur son épaule, à un endroit très précis, juste de quoi être douloureux sans être mortel.

« Amène-moi à la personne qui veut que je sorte. »

J’avais le ton de la personne qui sait se faire obéir et l’homme obéit aussitôt pour me mener vers la personne, il me semblait livide à la lumière stroboscopique qui tournoyait. J’étais en tenue très classe, une robe de soirée verte, sexy… Mon regard se posa sur la personne et je soutiens son regard en m’approchant d’elle, son garde du corps toujours en laisse.

« Hé bien ? »


Mal. Grand-père m’en avait parlé, j’avais même vu une photo, je lâchai l’épaule de son garde-du-corps.

« Mal, Bonsoir. Ainsi tu veux me foutre dehors ? Ce n’est pas très aimable de ta part, je ne suis qu’une cliente comme une autre. »

J’étais. Je lui offris un nouveau sourire, je ronronnai presque. Grand-père m’avait parlé d’elle… Je savais très bien ce qu’elle était. Mais puisqu’elle voulait le jouer ainsi, nous allions discuter, n’est-ce pas ?
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Re: Can't bite the devil on my tongue – Lilith

C’est long, putain. Je vois la rousse se débattre et de toute évidence se plaindre et poser une main sur le vigile, bref tout sauf sortir bien sagement. Certes, j’avais justement un petit espoir que ça ne soit pas si facile : cette petite propension au chaos que j’ai parfois du mal à complètement restreindre m’inspire quelques envies de frictions, d’imprévus, mais généralement si l’univers cède à ces souhaits je finis par le regretter. Néanmoins pour le coup, j’ai surtout envie de passer à autre chose, surtout que des habitués du carré VIP – collaborateurs plus ou moins insignifiants, ou rencontres dont la compagnie m’est assez agréable pour que je la recherche – passent non loin et agrippent mon regard, mon sourire de salutation, et je fais signe au vigile de les laisser entrer. Ils viennent s’installer près de moi avec le comportement contagieux de ceux qui n’ont pas chômé en début de soirée sur les consommations, et j’étais à deux doigts d’oublier la rousse pour enfin commencer à prendre un peu de plaisir, quand une voix inconnue se détache des autres.

–Hé bien ?

Pas besoin de réfléchir ou même de tourner la tête pour comprendre ce qui se passe, je lève aussitôt les yeux au ciel : et merde. Je me tourne vers l’origine de la voix, et constate qu’effectivement, la rousse est juste en face au milieu du carré VIP, la main harnachée sur l’épaule de l’homme que j’ai envoyé pour la sortir. À celui-ci, je n’adresse pas un regard : aucune idée de comment ses couilles ont pu si rapidement finir dans la poche de Lilith Alastor, mais c’est le résultat qui compte, résultat qui me plaît moyen. Je dévisage la démone, l’expression fermée. Autour de nous les invités ne disent plus rien.

–Eh bien quoi ? je répète avec lassitude.

Et pourtant avec la lassitude, je ne peux nier une petite étincelle d’excitation. Elle lâche l’épaule du vigile, qui en profite pour faire un pas de côté, et se la masse avec une grimace. Cette fois je lui adresse un regard dont est obligé de transparaître une pointe de dégoût : quel fragile.

–Mal, Bonsoir. Ainsi tu veux me foutre dehors ? Ce n’est pas très aimable de ta part, je ne suis qu’une cliente comme une autre.

Je passe un discret instant à accuser le coup de l’information : elle sait qui je suis, et vu son ton, je n’ai pas l’impression que ce soit une question de réputation – auquel cas, elle se la péterait moins. Je pousse un soupir, et me laisse aller contre le dossier de mon canapé.

–Et à cause de toi un pauvre homme va se retrouver au chômage. Ça non plus, c’est pas très aimable.

Je visse mon regard dans celui du vigile, et d’un petit mouvement de tête, le somme de s’en aller. Je préfère me passer de sa présence désormais aussi inutile que ridicule ; et il reste bien assez de sécurité autour de moi et dans tout le club, même Angelos doit être dans les parages, mais ça m’étonnerait que les choses évoluent de manière à ce que j’aie besoin d’eux : j’ai tout intérêt à éviter les éclats chez moi, en tout cas je vais faire en sorte.

–”Simple cliente”, ça reste à moi d’en décider : une démone qui a “Alastor” dans son nom n’a rien à foutre là. C’est surprenant que tu connaisses mon nom mais que tu ne saches pas ça, d’ailleurs.

Je porte mon verre à mes lèvres en la jaugeant.

–Mais libre à toi de me convaincre du contraire.

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Re: Can't bite the devil on my tongue – Lilith
Hé bien quoi ! Ah grand-père… ton petit investissement n’a vraiment pas d’éducation… Tu devrais lui apprendre mieux que cela à se tenir face à moi ! Mais je peux comprendre, c’est vrai que je n’ai pas la prestance de Grand-père, ou de père, c’est vrai, je ne suis qu’une femme aux cheveux roux avec un plaisir pour la séduction et qui ne semblait absolument pas taillé pour le combat. Grave erreur. Mais il n’y avait pas besoin de trop en faire. Que Mal me prenne le haut si elle le voulait, je lui offris un sourire charmant ! He bien quoi ? Hé bien j’aimais bien me détendre un peu sans avoir quelqu’un qui voulait absolument me foutre dehors. Non, vraiment je n’étais pas très d’accord avec ce principe. J’observai l’homme qui était viré :

« Ça tombe bien, j’ai besoin d’un vigile. »

Machinalement je lui offris ma carte d’un geste fluide en lâchant son épaule et juste avant qu’il ne parte. C’était vrai après tout, j’avais bien besoin d’un vigile. Mais qu’importe. Je soutiens le regard de la démone en face de moi sans frémir. C’était vrai que le nom de Grand-père était impressionnant et donnait beaucoup de choses. Bonnes ou mauvaises qu’importe. Ah ! Grand-père ! Grand-père ! Vraiment, ton petit poulain est amusant.

« Disons que depuis de la soirée, je ne fais que danser et boire un peu. Et pourquoi je suis venue ici ? Parce qu’il faut avouer que ta boite est vraiment sympa pour passer du temps. »

La convaincre ? Je désignai l’endroit d’un geste de main.

« Jusqu’à preuve du contraire, depuis les deux bonnes heures qui sont là, tu es la première personne à qui je parle, sinon j’ai bu un peu et j’ai beaucoup dansé. »

Je hochais la tête, tranquillement en rajustant mon col machinalement.

« Tu vois, même si je porte le nom de mon Grand-père, qui va bien d’ailleurs, je n’ai pas le nez dans les affaires de Grand-père plus que ça. »

Je fronçai légèrement les sourcils en regardant mes ongles. Est-ce que je devais lui dire qu’il venait bientôt ? Je pense qu’elle était parfaitement au courant.
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Re: Can't bite the devil on my tongue – Lilith
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